A la découverte des métiers méconnus : Médiateur Social à l'Afpa Occitanie
Avec lui, chaque problème trouve une solution. Conflits entre personnes, problèmes avec les institutions, rien ne fait peur au médiateur social. C’est un as de l’écoute active. Le médiateur social a pour mission principale de faciliter la vie sociale d’un territoire ou d’une communauté.
Une proposition de loi visant à reconnaître les métiers de la médiation sociale, déposée en mai par le député Patrick Vignal (Renaissance, Hérault) et plusieurs de ses collègues, a été examinée en commission des affaires sociales ce 17 janvier, à l’Assemblée nationale, puis en séance publique à partir du 29 janvier. Pour rappel, le texte vise principalement à donner un cadre légal au métier de médiateur social afin qu’il dispose "de la pleine reconnaissance des pouvoirs publics". Un préalable jugé nécessaire "au renforcement de la présence humaine dans les territoires", que les auteurs de la proposition de loi appellent par ailleurs de leurs vœux pour relever le défi de la dégradation du lien social, lequel "se manifeste par la persistance d’un niveau élevé de délinquance, un accroissement des incivilités et des conflits de voisinage".
En l’état, la proposition de loi définit la médiation sociale – "un processus de création et de réparation du lien social, ainsi que de règlement des situations conflictuelles de la vie quotidienne" –, ses objectifs, ses modalités d’action et son cadre d’intervention, en prévoyant qu’elle peut être mise en place à l’initiative de l’État, des collectivités et de leurs groupements et de toute personne morale, publique ou privée.
Il prévoit des référentiels de compétences, de formation et de bonnes pratiques définissant et encadrant les modalités d’interventions des personnes morales exerçant des activités de médiation sociale.
"L’attente de cette loi, dans notre secteur, est très forte, a salué Xavier Rochefort, le président de France médiation, l'instance représentative des 12.000 médiateurs sociaux en France, dans un communiqué du 16 janvier. Cela fait des années que les médiateurs et les différentes parties prenantes à la médiation sociale espèrent une telle reconnaissance. Si elle est adoptée, cette loi va ouvrir de nouvelles perspectives et permettre de structurer notre filière, notamment en termes de formation professionnelle."
Cette proposition de loi est particulièrement intéressante pour toutes les personnes qui souhaitent s’investir dans la médiation sociale et dans la vie d’un territoire. A l’Afpa, « 14 médiateurs sociaux qui viennent d’être certifiés (en attente de la validation de la DDETS 66) et ont reçu les félicitations des 5 membres du jury. La qualité des prestations ainsi que l’organisation mise en œuvre lors de cette session ont également été soulignées. Merci à l’équipe pédagogique qui a porté cette réussite. » indique Bernard CAUSSÉ, responsable de formation à l’Afpa de Perpignan-Rivesaltes.