En bref
Issue d’une famille de restaurateur, le destin de Véronique Roussel était tout tracé. Après avoir travaillé dans la restauration, l’hôtellerie et le tourisme, elle décide de devenir formatrice professionnelle d’adultes en … cuisine bien sûr. Parcours.
« C’est une autre posture. Il faut se défaire de son côté professionnel, revisiter nos gestes et nos techniques, apprendre à apprendre, expliquer pourquoi on le fait », déclare Véronique Roussel à propos de sa reconversion de gérante d’un hôtel-restaurant à formatrice Afpa.
L’envie de transmettre sa passion culinaire
Tout le contraire de ce qui passe quotidiennement dans les cuisines des restaurants. Un état d’esprit différent que Véronique Roussel a su rapidement faire sien. « Pendant mes 10 années à l’Hostellerie du Vieux Moulin, j’ai accueilli beaucoup de jeunes en tant qu’apprenti ou stagiaire. Je leur apprenais les bases des métiers de la cuisine, du service et de l’hôtellerie. L’envie de transmettre mon expérience était déjà forte. »
Une envie qu’elle transformera en projet professionnel. « Une amie m’a parlée de l’Afpa et de la formation de formateur professionnel d’adultes. J’ai sauté le pas. » A l’Afpa de Langueux, elle apprend ce qu’est la pédagogie, le face à face, l’accompagnement et l’ingénierie.
« Ce que j’ai retenu, c’est qu’à l’Afpa toute connaissance vient de l’expérience, que la pédagogie doit s’adapter à la personne stagiaire a le droit à l’erreur, l’erreur est même une source d’apprentissage », affirme Véronique Roussel.
De stagiaire formateur professionnel d’adultes à formatrice en restauration Afpa
Titre en poche, elle enseigne les métiers de restauration aux stagiaires d’un lycée agricole de Laval pendant 6 mois puis est rappelée par l’Afpa pour un remplacement. Un remplacement qui a duré….. 6 ans. Elle intègre ensuite l’Afpa de Rennes.
Chaque jour, elle forme ses stagiaires aux bases et techniques culinaires. « Au-delà de l’appui technique, ce qui m’intéresse c’est de trouver en chacun des stagiaires leur mode d’apprentissage car chacun perçoit les informations de façon différente. »
Et de continuer : « Le métier de cuisinier est un métier exigeant. Les stagiaires découvrent, au-delà du phénomène de mode, la réalité de cette profession. Il faut les encourager et leur apporter l’appui et les compétences afin qu’ils puissent s’adapter et s’insérer professionnellement.»
Issue d’une famille de restaurateur, Véronique Roussel continue à sa façon de s’inscrire dans la lignée familiale en partageant sa passion de la cuisine.